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dimanche 17 avril 2016

La part des flammes de Gaëlle Nohant 

Edition Le livre de poche



On est en 1987, au mois de mai. On découvre Violaine de Raezal, veuve, qui souhaite s’intégrer dans ce monde huppé et élégant de la bourgeoisie comme le souhaitait son mari décédé. Elle aimerait pour cela participer au Bazar de la charité, la plus mondaine des œuvres de charité.
Au lieu de cela dans un premier temps, elle va se retrouver à soigner des tuberculeux avec la Duchesse Sophie d’Alençon, la sœur de l’Impératrice d’Autriche. La duchesse se prenant d’affection pour Violaine, elle l’invitera à son stand au bazar de la charité. A ce stand se trouvera aussi Constance d’Estingel qui essai à tout prix de se libérer de son carcan familiale.

Ces deux femmes Violaine et Constance se retrouve liées par la Duchesse Sophie d’Alençon, sans le vouloir et sans le savoir vraiment. C’est d’ailleurs tout le fil conducteur du roman, la capacité que la Duchesse à de rapprocher les gens même lorsqu’elle n’est plus là.
Suite à l’incendie qui les liera à tout jamais, de nouvelles affinités vont se créer, entre autre avec Mary Hogart une américaine et Joseph le cocher de la Duchesse.

Ce roman a tout pour plaire, un drame qui va rapprocher toutes ces femmes et créer des tensions dans toute la ville. Les caractères bons ou mauvais vont ressortir de ce dramatique incendie qui tuera plus de femmes que d’hommes. Les journaux vont s’affoler. Nos héroïnes vont se retrouver mêlée et entremêlée…. J’ai adoré !

J’ai adoré car la Duchesse d’Alençon m’a intrigué dès le départ et la découvrir sur la plume de Gaëlle c’était très chouette, je me suis vraiment plongé à cette époque avec Violaine, Constance, Mary et tous les autres personnages. La culpabilité de chacun est présent pour tellement de raisons différentes et leur histoire sont toutes plus touchantes les unes que les autres.


Je vous le conseil vraiment, je vous cite un passage du livre qui pour nous lecteurs nous parlera forcément. 

« Tout lire lui avait donnée le vertige et une faim grandissante du monde. Elle y avait perdu le peu de déférence qu’on lui avait inculquée. Les livres lui avait enseigné l’irrévérence et leurs auteurs, à aiguiser son regard sur ses semblables ; à percevoir, au-delà des apparences, le subtil mouvement des êtres, ce qui s’échappait d’eux à leur insu et découvrait des petits morceaux d’âme à ceux qui savaient les voir. Mais la lecture avait aussi précipité sa chute. Quand elle entendait dire que les romans étaient de dangereux objets entre les mains d’une jeune fille, elle ne protestait plus. Puissants et dangereux, oui, car ils vous versaient dans la tête une liberté de penser qui vous décalait, vous poussait hors du cadre. On en sortait sans s’en rendre compte, on avait un pied dansant à l’extérieur et la cervelle enivrée, et quand on recouvrait ses esprits il était trop tard. »


Alors allez-vous, vous laissez tenter ?

La part des flammes par Nohant

Résumé : Mai 1897. Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean-Goujon à la plus mondaine des ventes de charité. Les regards convergent vers le comptoir n° 4, tenu par la charismatique duchesse d’Alençon. 

Au mépris du qu’en-dira-t-on, la princesse de Bavière a accordé le privilège de l’assister à Violaine de Raezal, ravissante veuve à la réputation sulfureuse, et à Constance d’Estingel, qui vient de rompre brutalement ses fiançailles. 

Dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, la bonté de Sophie d’Alençon leur permettra-t-elle d’échapper au scandale ? Mues par un même désir de rédemption, ces trois rebelles verront leurs destins scellés lors de l’incendie du Bazar de la Charité.

Enlèvement, duel, dévotion, La Part des flammes nous plonge dans le Paris de la fin du xixe au cœur d’une histoire follement romanesque qui allie avec subtilité émotion et gravité.



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